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Le hameau de la Roque
► Extrait cadastralRetrouvez l'article original paru dans le JPM N°.39 - janvier 2007.
Ce petit hameau de notre commune, à l'écart de celui-ci, a presque l'aspect d'un petit village, surtout si nous nous transportons dans le temps à l'époque où cet hameau était encore attaché à l'église de Saint-Martin de Châteauneuf.
Ce hameau était dominé par le château médiéval et la butte. Sous cette butte du château une partie du hameau porte le nom de « Sous le Moulin ou Fossés du Château ». Les vestiges de ce moulin ont été inscrits en 1938 à l'inventaire général du patrimoine culturel (source Mérimée), sa construction est estimée du 17ème siècle.
Ce hameau était dominé par le château médiéval et la butte. Sous cette butte du château une partie du hameau porte le nom de « Sous le Moulin ou Fossés du Château ». Les vestiges de ce moulin ont été inscrits en 1938 à l'inventaire général du patrimoine culturel (source Mérimée), sa construction est estimée du 17ème siècle.
Le nombre de constructions était comme aujourd'hui restreint.
Sur l'Atlas de la Seigneurie de Port-Mort (circa 1690) nous retrouvons une dizaine de constructions :
- N° 345 maisons d'habitation, masure, pré, enclos et verger, propriété de Marie Christine CARRIÈRE, veuves d'Adrien CARTIER*, laboureur à la Roque.
- N° 346 maison et enclos, propriétaire Pierre BREHANT, vigneron à Châteauneuf ayant pour fermier en ces lieux Augustin POTEL.
- N° 347 maison et masure, propriété de Jean-Paul ANDRIEU, charpentier à la Roque.
- N° 501 maison avec deux chambres, deux étables et une masure appartenant à Sébastien MERCIER, vigneron à la Roque.
- N° 532 maison et jardin, habitée par Jacques Denis BREHANT
- N° 534 église Saint-Martin de Châteauneuf
- N° 545 maison et jardin, usage de Martin HAGNEAUX
- N° 547 maison de Denis MALLE
- N° 550 habitation d'Adrien QUESNAY
Beaucoup de ces maisons existent encore de nos jours. L'église a quant à elle disparu au 19ème siècle, et seule en subsiste une partie de la sacristie qui était creusée dans la roche de la falaise, nous pouvons encore y voir l'emplacement d'un gisant excavé à même le roc.
Nous pouvons nous faire une idée du paysage en fonction des cultures de l'époque :
- Le clos de la Roque était en labours et la propriété de Nicolas ANGOT laboureur à Châteauneuf. Les autres terres labourables étaient situées aux Vormettes et une partie du clos de la Roque aux Chartreux.
- Le reste du clos de la Roque aux Chartreux était planté de vignes, tout comme le clos Boutiller, les Closeaux, le lieu-dit la Ruelle Monsieur, sous la Roquette et une partie des coteaux de « Sous Saint-Martin ».
- Il y avait aussi des jardins et des vergers au lieu dit les Courtillets* Sous Saint-Martin (* petits courtils).
- La ruelle Monsieur a disparu ainsi que le sentier des Vormettes.
- Le clos de la Roque était en labours et la propriété de Nicolas ANGOT laboureur à Châteauneuf. Les autres terres labourables étaient situées aux Vormettes et une partie du clos de la Roque aux Chartreux.
- Le reste du clos de la Roque aux Chartreux était planté de vignes, tout comme le clos Boutiller, les Closeaux, le lieu-dit la Ruelle Monsieur, sous la Roquette et une partie des coteaux de « Sous Saint-Martin ».
- Il y avait aussi des jardins et des vergers au lieu dit les Courtillets* Sous Saint-Martin (* petits courtils).
- La ruelle Monsieur a disparu ainsi que le sentier des Vormettes.
Côté Seine, le bras d'eau de la Roque n'existe plus hormis lors des crues et l'Isle de la Roque est aujourd'hui rattachée à la terre ferme. Sur le passage à gué pour Saint-Pierre-la-Garenne, un barrage de régulation a été construit à la fin du XIXe siècle et une micro centrale hydroélectrique implantée à la fin du XXe siècle.
Christian LORDI